Le Comité d’Évaluation des Risques (CER) de l’ECHA a décidé de maintenir le glyphosate à la même classification harmonisée : pouvant causer des lésions oculaires et toxique pour la vie aquatique, sans ajouter de critère CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) à cette classification.
Le Comité d’Évaluation des Risques (CER) de l’ECHA a décidé de maintenir le glyphosate à la même classification harmonisée : pouvant causer des lésions oculaires et toxique pour la vie aquatique, sans ajouter de critère CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) à cette classification. Point d’aboutissement du long processus d’évaluation de cette célèbre molécule désherbante, les preuves scientifiques ont été jugées insuffisantes par les experts pour lui attribuer le critère CMR. EcoMundo décode pour vous cette importante décision.
Le glyphosate est un des principaux agents actifs contenu dans les pesticides. Il est utilisé pour empêcher la croissance de certaines plantes ou pour éliminer une partie ou la totalité des plantes. Il est massivement utilisé comme désherbant dans agriculture avant le semis au sein de l’union européenne, et également dans l’entretien des forêts.
Cette molécule de formule chimique C3H8NO5P est très connue du grand public, notamment en tant que constituant principal du célèbre désherbant « Roundup ».
Ses effets cancérogènes, mutagènes et toxiques pour le développement du fœtus (i.e. reprotoxiques) ont été un sujet d’inquiétude relayé par les médias, étant donné l’ampleur de son utilisation dans l’agriculture et pour l’entretien des forêts.
En décembre 2016, le CER avait tenu sa première discussion préparatoire sur la classification et l’étiquetage du glyphosate. Six organisations avaient été invitées à donner des présentations avant la séance plénière, dont l’institut fédéral allemand pour la sécurité et la santé (BAuA) qui est le pays membre candidat en charge du dépôt du dossier. Avaient également participé à la discussion l’autorité européenne sur la sécurité sanitaire alimentaire (EFSA) et un représentant de la société civile (HEAL).
L’Allemagne avait lancé une consultation publique sur le glyphosate à laquelle toute personne ou entité pouvait contribuer, sachant que toute intervention de devait d’être prise en compte par les experts en charge de la consultation publique. Dans le cas du glyphosate, près de 300 commentaires ont été publiés sur le site de l’ECHA !
Grâce à ces pratiques, le processus ne saurait être entaché de lobbying ou de corruption, comme le montre cette vidéo de l’ECHA (en anglais) qui explique plus en détail le rôle de l’institution dans la décision de classification harmonisée qui concerne le glyphosate.
D’après les experts du CER, les preuves scientifiques ne correspondent pas aux critères permettant leur classification comme CMR, ce qui le place hors de la liste SVHC des substances à caractère extrêmement préoccupant, ou Liste Candidate.
Il s’agit d’une décision basée uniquement sur le caractère de dangerosité de la substance. Les risques d’expositions ne sont pas pris en compte car ils sont considérés uniquement pour décider du renouvellement de son utilisation comme pesticide selon le règlement sur les produits phytopharmaceutiques de L’UE.
Le CER (Comité d’Évaluation des Risques) ou RAC (Risk Assessment Committee) est le comité scientifique expert de l’ECHA qui a pour rôle de préparer les avis de l’ECHA sur les risques des substances dans le cadre des règlements REACH et CLP.
Le CER élabore des avis scientifiques et fait des recommandations à la commission pour faciliter la prise de décision sur la dangerosité des substances à trois niveaux :
Le comité scientifique est composé de membres de presque tous les états européens, ils sont nominés par les leur état puis nommés par le comité de management de l’ECHA en sa qualité d’indépendance.
N’hésitez pas à consulter notre page sur la Sécurisation des substances ! Vous pouvez également nous envoyer un mail à l’adresse contact@ecomundo.eu, ou nous joindre au 01 83 64 20 54 pour la France, et +1 778 231 1607 pour l’Amérique du Nord. Nos experts seront ravis de répondre à vos questions !
Le Comité d’Évaluation des Risques (CER) de l’ECHA a décidé de maintenir le glyphosate à la même classification harmonisée : pouvant causer des lésions oculaires et toxique pour la vie aquatique, sans ajouter de critère CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) à cette classification.
Le Comité d’Évaluation des Risques (CER) de l’ECHA a décidé de maintenir le glyphosate à la même classification harmonisée : pouvant causer des lésions oculaires et toxique pour la vie aquatique, sans ajouter de critère CMR (cancérogène, mutagène, reprotoxique) à cette classification. Point d’aboutissement du long processus d’évaluation de cette célèbre molécule désherbante, les preuves scientifiques ont été jugées insuffisantes par les experts pour lui attribuer le critère CMR. EcoMundo décode pour vous cette importante décision.
Le glyphosate est un des principaux agents actifs contenu dans les pesticides. Il est utilisé pour empêcher la croissance de certaines plantes ou pour éliminer une partie ou la totalité des plantes. Il est massivement utilisé comme désherbant dans agriculture avant le semis au sein de l’union européenne, et également dans l’entretien des forêts.
Cette molécule de formule chimique C3H8NO5P est très connue du grand public, notamment en tant que constituant principal du célèbre désherbant « Roundup ».
Ses effets cancérogènes, mutagènes et toxiques pour le développement du fœtus (i.e. reprotoxiques) ont été un sujet d’inquiétude relayé par les médias, étant donné l’ampleur de son utilisation dans l’agriculture et pour l’entretien des forêts.
En décembre 2016, le CER avait tenu sa première discussion préparatoire sur la classification et l’étiquetage du glyphosate. Six organisations avaient été invitées à donner des présentations avant la séance plénière, dont l’institut fédéral allemand pour la sécurité et la santé (BAuA) qui est le pays membre candidat en charge du dépôt du dossier. Avaient également participé à la discussion l’autorité européenne sur la sécurité sanitaire alimentaire (EFSA) et un représentant de la société civile (HEAL).
L’Allemagne avait lancé une consultation publique sur le glyphosate à laquelle toute personne ou entité pouvait contribuer, sachant que toute intervention de devait d’être prise en compte par les experts en charge de la consultation publique. Dans le cas du glyphosate, près de 300 commentaires ont été publiés sur le site de l’ECHA !
Grâce à ces pratiques, le processus ne saurait être entaché de lobbying ou de corruption, comme le montre cette vidéo de l’ECHA (en anglais) qui explique plus en détail le rôle de l’institution dans la décision de classification harmonisée qui concerne le glyphosate.
D’après les experts du CER, les preuves scientifiques ne correspondent pas aux critères permettant leur classification comme CMR, ce qui le place hors de la liste SVHC des substances à caractère extrêmement préoccupant, ou Liste Candidate.
Il s’agit d’une décision basée uniquement sur le caractère de dangerosité de la substance. Les risques d’expositions ne sont pas pris en compte car ils sont considérés uniquement pour décider du renouvellement de son utilisation comme pesticide selon le règlement sur les produits phytopharmaceutiques de L’UE.
Le CER (Comité d’Évaluation des Risques) ou RAC (Risk Assessment Committee) est le comité scientifique expert de l’ECHA qui a pour rôle de préparer les avis de l’ECHA sur les risques des substances dans le cadre des règlements REACH et CLP.
Le CER élabore des avis scientifiques et fait des recommandations à la commission pour faciliter la prise de décision sur la dangerosité des substances à trois niveaux :
Le comité scientifique est composé de membres de presque tous les états européens, ils sont nominés par les leur état puis nommés par le comité de management de l’ECHA en sa qualité d’indépendance.
N’hésitez pas à consulter notre page sur la Sécurisation des substances ! Vous pouvez également nous envoyer un mail à l’adresse contact@ecomundo.eu, ou nous joindre au 01 83 64 20 54 pour la France, et +1 778 231 1607 pour l’Amérique du Nord. Nos experts seront ravis de répondre à vos questions !