Cet été, l’ECHA a mis en ligne une vidéo dans le but de sensibiliser le public aux différentes substances chimiques présentes dans les produits de consommation courante. Le message consistait à rappeler aux consommateurs leur droit de demander aux distributeurs la liste des SVHC que contiennent leurs produits.
Appelée The Price You Pay, la video de moins de deux minutes montre un homme faisant ses courses et s’étonnant de la longueur du ticket de caisse, qui représente le nombre de substances chimiques contenues dans ses achats.
Les critiques ont fusé sur cette communication, des représentants de l’industrie la qualifiant de « biaisée, trompeuse et alarmiste » ; de leur côté, les ONG de défense de l’environnement ont loué l’ECHA pour avoir permis aux « citoyens européens d’être plus conscients des substances chimiques (dans les produits) et d’ainsi pouvoir faire leurs achats en toute connaissance de cause ».
Peter Newport, président de la Chemical Business Association britannique a ainsi affirmé dans une lettre à l’ECHA que la « majorité des substances enregistrées sous REACH sont réservées à des usages industriels ou professionnels et non à destination des consommateurs ». Certaines ONG reprochent quant à elles le manque d’ « exemples concrets » et de recommandations pour éviter ces fameuses substances dangereuses.
Indiscutablement cependant, l’un des bienfaits notoires de cette vidéo est de rappeler la prégnance de la question de la traçabilité des SVHC pour les industriels. En cas de demande formulée par un consommateur, le fournisseur d’un produit est en effet tenu de répondre gratuitement sous 45 jours quant à la présence de SVHC dans ses articles.
Cet été, l’ECHA a mis en ligne une vidéo dans le but de sensibiliser le public aux différentes substances chimiques présentes dans les produits de consommation courante. Le message consistait à rappeler aux consommateurs leur droit de demander aux distributeurs la liste des SVHC que contiennent leurs produits.
Appelée The Price You Pay, la video de moins de deux minutes montre un homme faisant ses courses et s’étonnant de la longueur du ticket de caisse, qui représente le nombre de substances chimiques contenues dans ses achats.
Les critiques ont fusé sur cette communication, des représentants de l’industrie la qualifiant de « biaisée, trompeuse et alarmiste » ; de leur côté, les ONG de défense de l’environnement ont loué l’ECHA pour avoir permis aux « citoyens européens d’être plus conscients des substances chimiques (dans les produits) et d’ainsi pouvoir faire leurs achats en toute connaissance de cause ».
Peter Newport, président de la Chemical Business Association britannique a ainsi affirmé dans une lettre à l’ECHA que la « majorité des substances enregistrées sous REACH sont réservées à des usages industriels ou professionnels et non à destination des consommateurs ». Certaines ONG reprochent quant à elles le manque d’ « exemples concrets » et de recommandations pour éviter ces fameuses substances dangereuses.
Indiscutablement cependant, l’un des bienfaits notoires de cette vidéo est de rappeler la prégnance de la question de la traçabilité des SVHC pour les industriels. En cas de demande formulée par un consommateur, le fournisseur d’un produit est en effet tenu de répondre gratuitement sous 45 jours quant à la présence de SVHC dans ses articles.