Chimie verte et innovation

3/12/2014

L’idée reçue selon laquelle la réglementation chimique freine l’innovation, réduit la croissance économique, la compétitivité et l’emploi peut maintenant être balayée.

Le Centre pour le Droit international de l’Environnement (CIEL), qui travaille à renforcer la loi internationale et les institutions pour la protection de la santé humaine et de l’environnement, a montré que les règlements chimiques tels que REACH pouvaient en fait être bénéfiques et promouvoir l’innovation dans la chimie verte.

En effet, REACH a donné aux entreprises le temps de chercher et de trouver des solutions alternatives aux produits chimiques dangereux avant qu’ils ne soient retirés du marché. Cela leur a permis de se préparer aux échéances de conformité à venir.

Baskut Tuncak, auteur du rapport du CIEL intitulé Moteur de l’innovation : comment des lois plus sévères apportent des produits chimiques plus sûrs sur le marché, prend l’exemple de Johnson & Johnson pour montrer la façon dont les grandes entreprises sont encouragées par la réglementation comme par les consommateurs à développer des alternatives chimiques plus sûres.

La réglementation chimique a aussi ouvert un nouveau marché pour les produits chimiques alternatifs qui existaient déjà mais n’étaient que rarement utilisés.

Certains phtalates, par exemple, sont connus par les régulateurs du monde entier comme étant des perturbateurs endocriniens et ont été associés à des questions de santé comme les malformations génitales, le cancer, l’obésité ou le diabète. Des alternatives à ces produits chimiques existaient mais, avant le règlement, elles avaient été mises de côté.

Pour remédier à ce problème, le CIEL conseille aux décideurs politiques du monde entier de :

  • S’assurer que ce sont les fabricants de produits chimiques qui sont responsables de la sécurité des produits chimiques.
  • Supprimer progressivement les produits chimiques contenant certains risques intrinsèques.
  • Considérer les perturbateurs endocriniens comme des risques intrinsèques que l’on ne peut pas gérer correctement.
  • Internaliser les coûts des produits chimiques dangereux.
  • Promouvoir l’accès aux données pour l’ensemble des parties prenantes
  • Former des lois internationales plus strictes pour assurer des conditions équitables pour tous

Lire le Rapport du CIEL(EN)

L’idée reçue selon laquelle la réglementation chimique freine l’innovation, réduit la croissance économique, la compétitivité et l’emploi peut maintenant être balayée.

Le Centre pour le Droit international de l’Environnement (CIEL), qui travaille à renforcer la loi internationale et les institutions pour la protection de la santé humaine et de l’environnement, a montré que les règlements chimiques tels que REACH pouvaient en fait être bénéfiques et promouvoir l’innovation dans la chimie verte.

En effet, REACH a donné aux entreprises le temps de chercher et de trouver des solutions alternatives aux produits chimiques dangereux avant qu’ils ne soient retirés du marché. Cela leur a permis de se préparer aux échéances de conformité à venir.

Baskut Tuncak, auteur du rapport du CIEL intitulé Moteur de l’innovation : comment des lois plus sévères apportent des produits chimiques plus sûrs sur le marché, prend l’exemple de Johnson & Johnson pour montrer la façon dont les grandes entreprises sont encouragées par la réglementation comme par les consommateurs à développer des alternatives chimiques plus sûres.

La réglementation chimique a aussi ouvert un nouveau marché pour les produits chimiques alternatifs qui existaient déjà mais n’étaient que rarement utilisés.

Certains phtalates, par exemple, sont connus par les régulateurs du monde entier comme étant des perturbateurs endocriniens et ont été associés à des questions de santé comme les malformations génitales, le cancer, l’obésité ou le diabète. Des alternatives à ces produits chimiques existaient mais, avant le règlement, elles avaient été mises de côté.

Pour remédier à ce problème, le CIEL conseille aux décideurs politiques du monde entier de :

  • S’assurer que ce sont les fabricants de produits chimiques qui sont responsables de la sécurité des produits chimiques.
  • Supprimer progressivement les produits chimiques contenant certains risques intrinsèques.
  • Considérer les perturbateurs endocriniens comme des risques intrinsèques que l’on ne peut pas gérer correctement.
  • Internaliser les coûts des produits chimiques dangereux.
  • Promouvoir l’accès aux données pour l’ensemble des parties prenantes
  • Former des lois internationales plus strictes pour assurer des conditions équitables pour tous

Lire le Rapport du CIEL(EN)