Le gouvernement suédois a récemment lancé une consultation publique, suite à une étude sur les conservateurs menée par l’Agence pour les Produits Chimiques suédoise (Kemi). Des demandes ont ainsi émergé de part et d’autre dans le sens d’une plus forte régulation de la présence de certains conservateurs jugés problématiques dans les produits cosmétiques. Le gouvernement suédois s’interroge sur les mesures à prendre.
Plus tôt cette année, la Kemi a analysé l’utilisation de dix-neuf conservateurs utilisés en cosmétique dans le but de déterminer si ceux-ci devaient être sujets à des mesures de sécurité nationale. L’agence conclut de cette étude que le fait d’adopter lesdites restrictions à l’échelle nationale serait disproportionné.
Cela étant dit, la Kemi a tout de même demandé à ce que des mesures soient prises au niveau européen, notamment une révision de la liste des conservateurs autorisés dans la réglementation des produits cosmétiques en Europe.
Après coup, le gouvernement suédois a fait appel lors d’une consultation à un certain nombre d‘acteurs dans le but de commenter la proposition de la Kemi avant de prendre une décision. La date butoir pour la soumission de commentaires était fixée au lundi 30 octobre.
Les répondants ont, en majorité, été d’accord avec la proposition faite par la Kemi et ont soutenus ses plans pour épingler les substances potentiellement dangereuses présentes dans la liste des conservateurs approuvés. Cependant, d’autres ont suggéré l’adoption d’une réglementation plus dure pour la Suède, suivie de mesures nationales plus strictes.
L’organisation non gouvernementale ChemSec a exprimé à cette occasion sa volonté de voir la Suède impulser un étiquetage des produits cosmétiques plus en accord avec le règlement CLP – relatif à la classification, l'étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges. L’ONG souhaite également que la réglementation cosmétique européenne inclue des exigences environnementales.
L’Environmental Protection Agency (EPA) suédoise en revanche, ne va pas aussi loin que ChemSec dans ses exigences. Néanmoins, elle met l’accent sur la nécessité de surveiller l’environnement afin de s’assurer que les niveaux de produits chimiques présents sur le sol suédois, comme le conservateur triclosan (qui possède des propriétés antifongiques et antibactériennes) par exemple, n’augmentent pas.
Lors de la consultation, l’EPA et ChemSec ont exprimé leurs souhaits quant à l’interdiction totale ou la restriction de certains conservateurs particuliers.
L’EPA veut que la Suède se positionne en faveur de l’interdiction des composés du mercure et du chlorure d’argent qui, selon elle, contribuent à l’accroissement de la résistance aux antibiotiques.
ChemSec souhaiterait également que l’Union Européenne restreigne l’utilisation de neuf substances qui sont déjà interdites d’utilisation dans les savons pour les mains aux États-Unis (interdiction prononcée en 2016 par la FDA, Food and Drug Administration), mais qui sont encore autorisés dans des produits cosmétiques sous la loi de l’UE.
La Kemi souligne qu’il appartient désormais au gouvernement suédois de décider de la prochaine étape de sa démarche.
Pour plus d’information sur les conservateurs ou sur la mise en conformité de vos produits cosmétiques, n’hésitez pas à contacter nos experts.
Le gouvernement suédois a récemment lancé une consultation publique, suite à une étude sur les conservateurs menée par l’Agence pour les Produits Chimiques suédoise (Kemi). Des demandes ont ainsi émergé de part et d’autre dans le sens d’une plus forte régulation de la présence de certains conservateurs jugés problématiques dans les produits cosmétiques. Le gouvernement suédois s’interroge sur les mesures à prendre.
Plus tôt cette année, la Kemi a analysé l’utilisation de dix-neuf conservateurs utilisés en cosmétique dans le but de déterminer si ceux-ci devaient être sujets à des mesures de sécurité nationale. L’agence conclut de cette étude que le fait d’adopter lesdites restrictions à l’échelle nationale serait disproportionné.
Cela étant dit, la Kemi a tout de même demandé à ce que des mesures soient prises au niveau européen, notamment une révision de la liste des conservateurs autorisés dans la réglementation des produits cosmétiques en Europe.
Après coup, le gouvernement suédois a fait appel lors d’une consultation à un certain nombre d‘acteurs dans le but de commenter la proposition de la Kemi avant de prendre une décision. La date butoir pour la soumission de commentaires était fixée au lundi 30 octobre.
Les répondants ont, en majorité, été d’accord avec la proposition faite par la Kemi et ont soutenus ses plans pour épingler les substances potentiellement dangereuses présentes dans la liste des conservateurs approuvés. Cependant, d’autres ont suggéré l’adoption d’une réglementation plus dure pour la Suède, suivie de mesures nationales plus strictes.
L’organisation non gouvernementale ChemSec a exprimé à cette occasion sa volonté de voir la Suède impulser un étiquetage des produits cosmétiques plus en accord avec le règlement CLP – relatif à la classification, l'étiquetage et l’emballage des substances et des mélanges. L’ONG souhaite également que la réglementation cosmétique européenne inclue des exigences environnementales.
L’Environmental Protection Agency (EPA) suédoise en revanche, ne va pas aussi loin que ChemSec dans ses exigences. Néanmoins, elle met l’accent sur la nécessité de surveiller l’environnement afin de s’assurer que les niveaux de produits chimiques présents sur le sol suédois, comme le conservateur triclosan (qui possède des propriétés antifongiques et antibactériennes) par exemple, n’augmentent pas.
Lors de la consultation, l’EPA et ChemSec ont exprimé leurs souhaits quant à l’interdiction totale ou la restriction de certains conservateurs particuliers.
L’EPA veut que la Suède se positionne en faveur de l’interdiction des composés du mercure et du chlorure d’argent qui, selon elle, contribuent à l’accroissement de la résistance aux antibiotiques.
ChemSec souhaiterait également que l’Union Européenne restreigne l’utilisation de neuf substances qui sont déjà interdites d’utilisation dans les savons pour les mains aux États-Unis (interdiction prononcée en 2016 par la FDA, Food and Drug Administration), mais qui sont encore autorisés dans des produits cosmétiques sous la loi de l’UE.
La Kemi souligne qu’il appartient désormais au gouvernement suédois de décider de la prochaine étape de sa démarche.
Pour plus d’information sur les conservateurs ou sur la mise en conformité de vos produits cosmétiques, n’hésitez pas à contacter nos experts.