Les D4, D5 et D6 sont des méthylsiloxanes cycliques volatils (cVMS) couramment utilisés dans les cosmétiques pour leur capacité à améliorer la douceur et à former des films protecteurs sur la peau et les cheveux. Malgré leurs avantages dans les produits de soins personnels, ces substances ont été identifiées par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) comme des substances extrêmement préoccupantes (SVHC) en raison de leurs propriétés persistantes, bioaccumulatives et toxiques (PBT), également classées comme très persistantes et très bioaccumulatives (vPvB). L'UE a adopté une approche progressive pour réglementer ces composés, en commençant par la restriction des D4 et D5 dans les cosmétiques rinçables en 2020.
En vertu du règlement 2024/1328, l'utilisation des D5 et D6 est encore restreinte dans tous les produits cosmétiques :
L'impact environnemental des D4, D5 et D6 est significatif en raison de leur nature persistante et bioaccumulative. Ces substances ne se dégradent pas facilement, entraînant une présence à long terme dans les écosystèmes. Elles ont été détectées dans des zones éloignées telles que l'Arctique et l'Antarctique, soulignant leur capacité de transport environnemental à longue distance. Les préoccupations environnementales clés incluent :
Les risques pour la santé humaine associés aux D4, D5 et D6 découlent de leur bioaccumulation et de leur toxicité potentielle. Ces substances ont été détectées dans les tissus humains, soulevant plusieurs préoccupations sanitaires :
Les nouvelles restrictions sur les D4, D5 et D6 posent plusieurs défis significatifs pour l'industrie cosmétique, qui doit maintenant naviguer dans un paysage complexe de conformité, de reformulation et d'adaptation au marché.
Les amendements au règlement REACH témoignent de l'engagement de l'UE à minimiser les impacts environnementaux et sanitaires des produits chimiques dangereux. Les restrictions progressives sur les D4, D5 et D6 dans les cosmétiques visent à garantir un haut niveau de protection tout en permettant une adaptation progressive de l'industrie. Ces mesures, ainsi que les efforts continus dans le cadre de la Convention de Stockholm (traité mondial visant à protéger la santé humaine et l'environnement contre les polluants organiques persistants), visent à atténuer la dissémination environnementale et la bioaccumulation généralisées de ces substances, protégeant ainsi la santé humaine et les écosystèmes.
N’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 01 83 64 20 54 ou via notre formulaire de contact.
Les D4, D5 et D6 sont des méthylsiloxanes cycliques volatils (cVMS) couramment utilisés dans les cosmétiques pour leur capacité à améliorer la douceur et à former des films protecteurs sur la peau et les cheveux. Malgré leurs avantages dans les produits de soins personnels, ces substances ont été identifiées par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) comme des substances extrêmement préoccupantes (SVHC) en raison de leurs propriétés persistantes, bioaccumulatives et toxiques (PBT), également classées comme très persistantes et très bioaccumulatives (vPvB). L'UE a adopté une approche progressive pour réglementer ces composés, en commençant par la restriction des D4 et D5 dans les cosmétiques rinçables en 2020.
En vertu du règlement 2024/1328, l'utilisation des D5 et D6 est encore restreinte dans tous les produits cosmétiques :
L'impact environnemental des D4, D5 et D6 est significatif en raison de leur nature persistante et bioaccumulative. Ces substances ne se dégradent pas facilement, entraînant une présence à long terme dans les écosystèmes. Elles ont été détectées dans des zones éloignées telles que l'Arctique et l'Antarctique, soulignant leur capacité de transport environnemental à longue distance. Les préoccupations environnementales clés incluent :
Les risques pour la santé humaine associés aux D4, D5 et D6 découlent de leur bioaccumulation et de leur toxicité potentielle. Ces substances ont été détectées dans les tissus humains, soulevant plusieurs préoccupations sanitaires :
Les nouvelles restrictions sur les D4, D5 et D6 posent plusieurs défis significatifs pour l'industrie cosmétique, qui doit maintenant naviguer dans un paysage complexe de conformité, de reformulation et d'adaptation au marché.
Les amendements au règlement REACH témoignent de l'engagement de l'UE à minimiser les impacts environnementaux et sanitaires des produits chimiques dangereux. Les restrictions progressives sur les D4, D5 et D6 dans les cosmétiques visent à garantir un haut niveau de protection tout en permettant une adaptation progressive de l'industrie. Ces mesures, ainsi que les efforts continus dans le cadre de la Convention de Stockholm (traité mondial visant à protéger la santé humaine et l'environnement contre les polluants organiques persistants), visent à atténuer la dissémination environnementale et la bioaccumulation généralisées de ces substances, protégeant ainsi la santé humaine et les écosystèmes.
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