Homosalate : vers une restriction dans les produits solaires ?

10/8/2021

Le CSSC rend son opinion finale sur l’homosalate

En juin dernier, le CSSC, ou Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs, a rendu une opinion finale sur l’utilisation de l’homosalate (CAS n°118-56-9) en tant qu’ingrédient cosmétique.

Sur un mandat donné par la Commission européenne, le CSSC a évalué l’homosalate, parmi d’autres ingrédients cosmétiques, pour son utilisation en tant que filtre UV dans les produits solaires. Jusqu’ici, l’utilisation de l’homosalate dans les produits solaires jusqu’à une concentration de 10% était considérée comme sûre pour la santé humaine.

Après avoir mené une évaluation de la sécurité de l’ingrédient, le CSSC a conclu que son utilisation jusqu’à 10% n’était pas sûre pour le consommateur. Pour une utilisation sûre en tant que filtre UV dans les produits solaires, le CSSC recommande dorénavant une concentration maximum de 0,5% d’homosalate dans le produit fini.

Le CSSC a cependant considéré les preuves disponibles sur les propriétés de perturbateur endocrinien de l’homosalate comme équivoques. Bien que certaines études indiquent que l’homosalate pourrait avoir des effets de perturbation endocrinienne, les preuves ne sont pas suffisamment concluantes pour le moment pour permettre d’en tirer un point de départ toxicologique endocrinien spécifique à utiliser dans une évaluation de la sécurité.

Le CSSC ne s’est en revanche pas penché sur la question de l’efficacité de l’ingrédient en tant que filtre UV à des concentrations plus basses, car cela est hors de son champ de compétence.

Bien que cela ne soit pas une contrainte réglementaire, nous vous recommandons vivement d’appliquer les recommandations du CSSC. Cela vous permettra à la fois d’anticiper de potentielles futures évolutions réglementaires, mais aussi de vous assurer que votre produit soit sûr d’un point de vue toxicologique.

CSSC et évaluations d’ingrédients cosmétiques

Le CSSC est l’un des deux comités scientifiques indépendants non-alimentaires européens. Ces comités ont pour vocation de fournir à la Commission européenne des conseils scientifiques nécessaires à la préparation de nouvelles réglementations en ce qui concerne la sécurité du consommateur, la santé publique et l’environnement.

Le CSSC en particulier fournit des opinions sur les questions de risques pour la santé et la sécurité de produits non-alimentaires (cela peut aller des produits cosmétiques aux jouets, en passant par les détergents, etc.).

Le CSSC peut être mandaté par la Commission européenne mais ses experts indépendants peuvent également publier des déclarations sur des sujets spécifiques de leur propre chef (bien que cela soit plus rare).

Dernièrement, la Commission européenne a notamment mandaté le CSSC sur l’évaluation de la sécurité de deux autres ingrédients cosmétiques : les Fullerenes, et les α- et β-arbutin, mandat accepté par le CSSC en juin dernier.

Vous souhaitez en savoir plus sur la conformité de vos cosmétiques ?

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter nos experts.

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Le CSSC rend son opinion finale sur l’homosalate

En juin dernier, le CSSC, ou Comité Scientifique Européen pour la Sécurité des Consommateurs, a rendu une opinion finale sur l’utilisation de l’homosalate (CAS n°118-56-9) en tant qu’ingrédient cosmétique.

Sur un mandat donné par la Commission européenne, le CSSC a évalué l’homosalate, parmi d’autres ingrédients cosmétiques, pour son utilisation en tant que filtre UV dans les produits solaires. Jusqu’ici, l’utilisation de l’homosalate dans les produits solaires jusqu’à une concentration de 10% était considérée comme sûre pour la santé humaine.

Après avoir mené une évaluation de la sécurité de l’ingrédient, le CSSC a conclu que son utilisation jusqu’à 10% n’était pas sûre pour le consommateur. Pour une utilisation sûre en tant que filtre UV dans les produits solaires, le CSSC recommande dorénavant une concentration maximum de 0,5% d’homosalate dans le produit fini.

Le CSSC a cependant considéré les preuves disponibles sur les propriétés de perturbateur endocrinien de l’homosalate comme équivoques. Bien que certaines études indiquent que l’homosalate pourrait avoir des effets de perturbation endocrinienne, les preuves ne sont pas suffisamment concluantes pour le moment pour permettre d’en tirer un point de départ toxicologique endocrinien spécifique à utiliser dans une évaluation de la sécurité.

Le CSSC ne s’est en revanche pas penché sur la question de l’efficacité de l’ingrédient en tant que filtre UV à des concentrations plus basses, car cela est hors de son champ de compétence.

Bien que cela ne soit pas une contrainte réglementaire, nous vous recommandons vivement d’appliquer les recommandations du CSSC. Cela vous permettra à la fois d’anticiper de potentielles futures évolutions réglementaires, mais aussi de vous assurer que votre produit soit sûr d’un point de vue toxicologique.

CSSC et évaluations d’ingrédients cosmétiques

Le CSSC est l’un des deux comités scientifiques indépendants non-alimentaires européens. Ces comités ont pour vocation de fournir à la Commission européenne des conseils scientifiques nécessaires à la préparation de nouvelles réglementations en ce qui concerne la sécurité du consommateur, la santé publique et l’environnement.

Le CSSC en particulier fournit des opinions sur les questions de risques pour la santé et la sécurité de produits non-alimentaires (cela peut aller des produits cosmétiques aux jouets, en passant par les détergents, etc.).

Le CSSC peut être mandaté par la Commission européenne mais ses experts indépendants peuvent également publier des déclarations sur des sujets spécifiques de leur propre chef (bien que cela soit plus rare).

Dernièrement, la Commission européenne a notamment mandaté le CSSC sur l’évaluation de la sécurité de deux autres ingrédients cosmétiques : les Fullerenes, et les α- et β-arbutin, mandat accepté par le CSSC en juin dernier.

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