Les nanomatériaux comme perturbateurs endocriniens

3/12/2014

Aujourd’hui, les informations que nous possédons sur les effets secondaires possibles des nanomatériaux sur le système endocrinien sont extrêmement réduites.

C’est principalement dû à la difficulté de les tester car les différents systèmes endocriniens animaux ne réagissent pas tous de la même façon. Une autre raison est la différence potentielle qu’il y a entre les modes de livraison des nanomatériaux.

La recherche montre que certains nanomatériaux peuvent avoir un effet néfaste sur le système endocrinien, en perturbant le niveau de sérum d’hormones sexuelles par exemple. Cependant, certains peuvent être bénéfiques, notamment grâce à des effets antioxydants. Il faut s’attendre à ce que les autorités compétentes exigent bientôt des entreprises d’effectuer systématiquement des évaluations des risques biotechnologiques pour prendre conscience des risques des nanomatériaux sur la perturbation du système endocrinien.

Dans l’étude intitulée «Nanotoxicité : un besoin croissant d’étude dans le système endocrinien», les auteurs ont analysé, en se fondant sur des recherches existantes, les effets de différentes catégories de nanomatériaux sur le système endocrinien.

Leurs résultats sont les suivants :

  • Nanomatériaux à base de métaux : toxicité possible
  • Points quantiques : possibles perturbateurs endocriniens
  • Nanoparticules d'oxydes métalliques : résultats variables selon le modèle animal
  • Nanoparticules de dioxyde de titane : pourraient affecter la réponse insulinique des cellules épithéliales associées aux follicules et impacter la grossesse de certains modèles animaux
  • Autre nanoparticules d’oxydes métalliques : impact possible sur le développement néonatal et celui du système reproducteur
  • Nanomatériaux à base de charbon (utilisés dans des secteurs comme la biomédecine, la nanoélectronique ou le génie mécanique) : devraient être étudiés de façon plus approfondie

Déterminer les effets des nanomatériaux est compliqué car cela dépend des propriétés physico-chimiques comme la structure chimique, la taille, la forme, la fonctionnalisation et l’état d’agglomération mais également du tissu endocrinien particulier ou du type de cellule.

Les effets néfastes des nanomatériaux sur le système endocrinien sont encore confus et inexplorés. Ils ne doivent pas non plus être généralisés dans la mesure où les résultats varient selon l’âge, la durée d’exposition et la génétique.

Aujourd’hui, les informations que nous possédons sur les effets secondaires possibles des nanomatériaux sur le système endocrinien sont extrêmement réduites.

C’est principalement dû à la difficulté de les tester car les différents systèmes endocriniens animaux ne réagissent pas tous de la même façon. Une autre raison est la différence potentielle qu’il y a entre les modes de livraison des nanomatériaux.

La recherche montre que certains nanomatériaux peuvent avoir un effet néfaste sur le système endocrinien, en perturbant le niveau de sérum d’hormones sexuelles par exemple. Cependant, certains peuvent être bénéfiques, notamment grâce à des effets antioxydants. Il faut s’attendre à ce que les autorités compétentes exigent bientôt des entreprises d’effectuer systématiquement des évaluations des risques biotechnologiques pour prendre conscience des risques des nanomatériaux sur la perturbation du système endocrinien.

Dans l’étude intitulée «Nanotoxicité : un besoin croissant d’étude dans le système endocrinien», les auteurs ont analysé, en se fondant sur des recherches existantes, les effets de différentes catégories de nanomatériaux sur le système endocrinien.

Leurs résultats sont les suivants :

  • Nanomatériaux à base de métaux : toxicité possible
  • Points quantiques : possibles perturbateurs endocriniens
  • Nanoparticules d'oxydes métalliques : résultats variables selon le modèle animal
  • Nanoparticules de dioxyde de titane : pourraient affecter la réponse insulinique des cellules épithéliales associées aux follicules et impacter la grossesse de certains modèles animaux
  • Autre nanoparticules d’oxydes métalliques : impact possible sur le développement néonatal et celui du système reproducteur
  • Nanomatériaux à base de charbon (utilisés dans des secteurs comme la biomédecine, la nanoélectronique ou le génie mécanique) : devraient être étudiés de façon plus approfondie

Déterminer les effets des nanomatériaux est compliqué car cela dépend des propriétés physico-chimiques comme la structure chimique, la taille, la forme, la fonctionnalisation et l’état d’agglomération mais également du tissu endocrinien particulier ou du type de cellule.

Les effets néfastes des nanomatériaux sur le système endocrinien sont encore confus et inexplorés. Ils ne doivent pas non plus être généralisés dans la mesure où les résultats varient selon l’âge, la durée d’exposition et la génétique.