Bien que le phtalate de diméthoxyéthyle, ou DMEP, ne soit pas actuellement utilisé, ni importé comme matière première sur le marché des cosmétiques en Australie, il est en revanche employé à l'étranger comme plastifiant dans des produits finis qui peuvent par la suite se retrouver sur le territoire australien.
Les évaluations toxicologiques récentes préconisent une approche prudente lors de la manipulation de cette substance, du fait à la fois des possibles risques actuels et du fait qu'elle puisse à l'avenir être utilisée comme substitut d'autres phtalates interdits. Les incertitudes les plus préoccupantes concernent la disponibilité du DMEP, les conséquences potentiellement dangereuses et irréversibles qu'il peut poser ainsi que les niveaux d'expositions aux différentes populations.
La proposition du NICNAS résulte d'un examen approfondi lors de la phase finale de l'évaluation PEC, qui avait originellement classé la substance comme toxique pour la reproduction. Aucune demande de modification du texte n'ayant été faite lors de la consultation publique, celui-ci est maintenant publié.
Pour entériner l'interdiction, la recommandation devra être ajoutée à l'appendice C du Poisons Standard (SUSMP), la liste dressée par le gouvernement australien des substances présentant un risque potentiel pour l'être humain et / ou les animaux. C'est le secrétaire du département de la Santé qui est en charge d'amender le Poisons Standard ou de solliciter un conseil de l'ACCS.
Bien que cette publication a pour effet de révoquer la précédente classification du DMEP comme substance existante prioritaire ("Priority Existing Chemical"), il est cependant à noter que les exigences de notification liées à la section 64 de l'ICNA continueront à s'appliquer.
Plus d'informations sur le site du NICNAS.
Bien que le phtalate de diméthoxyéthyle, ou DMEP, ne soit pas actuellement utilisé, ni importé comme matière première sur le marché des cosmétiques en Australie, il est en revanche employé à l'étranger comme plastifiant dans des produits finis qui peuvent par la suite se retrouver sur le territoire australien.
Les évaluations toxicologiques récentes préconisent une approche prudente lors de la manipulation de cette substance, du fait à la fois des possibles risques actuels et du fait qu'elle puisse à l'avenir être utilisée comme substitut d'autres phtalates interdits. Les incertitudes les plus préoccupantes concernent la disponibilité du DMEP, les conséquences potentiellement dangereuses et irréversibles qu'il peut poser ainsi que les niveaux d'expositions aux différentes populations.
La proposition du NICNAS résulte d'un examen approfondi lors de la phase finale de l'évaluation PEC, qui avait originellement classé la substance comme toxique pour la reproduction. Aucune demande de modification du texte n'ayant été faite lors de la consultation publique, celui-ci est maintenant publié.
Pour entériner l'interdiction, la recommandation devra être ajoutée à l'appendice C du Poisons Standard (SUSMP), la liste dressée par le gouvernement australien des substances présentant un risque potentiel pour l'être humain et / ou les animaux. C'est le secrétaire du département de la Santé qui est en charge d'amender le Poisons Standard ou de solliciter un conseil de l'ACCS.
Bien que cette publication a pour effet de révoquer la précédente classification du DMEP comme substance existante prioritaire ("Priority Existing Chemical"), il est cependant à noter que les exigences de notification liées à la section 64 de l'ICNA continueront à s'appliquer.
Plus d'informations sur le site du NICNAS.