Il semble que beaucoup d’entreprises, particulièrement les PME, ont échoué à trouver le sens de REACH, en pensant que cela ne s’applique qu’aux entreprises chimiques.
L’organisation britannique de producteurs, le Fonds en efficacité énergétique (FEE), représentant 6 000 entreprises du Royaume-Uni, a découvert des résultats inquiétants concernant la mise en œuvre de REACH pendant son enquête « REACH : sensibilisation, activité et perceptions ».
REACH est en train de lentement réduire l’utilisation des substances dangereuses et d’appliquer des interdictions élargies, incluant des substances qui ont été utilisées régulièrement dans des procédés de fabrication pendant des années dans des conditions contrôlées. Cela affecte la protection des travailleurs, la façon dont les substances sont utilisées, l’ajustement et la substitution possible des procédés et des matériaux, mais également les entreprises de la supply chain qui doivent communiquer à leurs clients sur la présence potentielle de substances dangereuses dans leurs articles.
Les résultats de l’enquête ont montré qu’environ 20 % des entreprises pensaient qu’elles n’étaient pas concernées par REACH. 30 % ont déclaré que REACH n’était pas essentiel pour leur industrie et seulement 31 % des plus petits fabricants ont reconnu que REACH s’appliquait directement à eux.
S’agissant des industries chimique et caoutchouc, 100 % ont jugé que REACH s’appliquait à eux, cependant, pour les autres industries, ces résultats passent à 81 % pour les transports, 58 % pour l’électrique et l’optique, et seulement 48 % and 47 % respectivement pour les machines et les métaux. L’enquête a également démontré la perception de REACH par les entreprises : cher et complexe.
Si les entreprises ne sont pas plus sensibilisées à la prochaine date limite d’enregistrement REACH de mai 2013 ou préparées au retrait du marché de certaines substances, cela pourrait stopper des productions entières et des entreprises non conformes pourraient faire face à des amendes significatives et même à la prison.
Le FEE exige ainsi du gouvernement une augmentation de la sensibilisation à REACH et à ses conséquences ainsi que des guides accessibles expliquant clairement dans quels cas la Commission autorise la poursuite de l’utilisation de substances interdites.
En fait, la Confédération européenne des syndicats (ETUC) et le syndicat industriel travaillent à l’augmentation de la sensibilisation des entreprises aux exigences de REACH.
Ils ont préparé deux dépliants d’information : l’un avec une simple liste sur ce que doivent faire les entreprises qui importent, fabriquent ou utilisent des produits chimiques et un autre expliquant les étapes à mettre en œuvre pour s’assurer une utilisation sûre des substances dangereuses. Une mise en œuvre de REACH réussie pourrait accroître la concurrence dans l’industrie chimique européenne ainsi qu’améliorer la protection des travailleurs, des consommateurs et de l’environnement.
En savoir plus surl’enquête REACH : sensibilisation, activité et perceptions(EN)
Il semble que beaucoup d’entreprises, particulièrement les PME, ont échoué à trouver le sens de REACH, en pensant que cela ne s’applique qu’aux entreprises chimiques.
L’organisation britannique de producteurs, le Fonds en efficacité énergétique (FEE), représentant 6 000 entreprises du Royaume-Uni, a découvert des résultats inquiétants concernant la mise en œuvre de REACH pendant son enquête « REACH : sensibilisation, activité et perceptions ».
REACH est en train de lentement réduire l’utilisation des substances dangereuses et d’appliquer des interdictions élargies, incluant des substances qui ont été utilisées régulièrement dans des procédés de fabrication pendant des années dans des conditions contrôlées. Cela affecte la protection des travailleurs, la façon dont les substances sont utilisées, l’ajustement et la substitution possible des procédés et des matériaux, mais également les entreprises de la supply chain qui doivent communiquer à leurs clients sur la présence potentielle de substances dangereuses dans leurs articles.
Les résultats de l’enquête ont montré qu’environ 20 % des entreprises pensaient qu’elles n’étaient pas concernées par REACH. 30 % ont déclaré que REACH n’était pas essentiel pour leur industrie et seulement 31 % des plus petits fabricants ont reconnu que REACH s’appliquait directement à eux.
S’agissant des industries chimique et caoutchouc, 100 % ont jugé que REACH s’appliquait à eux, cependant, pour les autres industries, ces résultats passent à 81 % pour les transports, 58 % pour l’électrique et l’optique, et seulement 48 % and 47 % respectivement pour les machines et les métaux. L’enquête a également démontré la perception de REACH par les entreprises : cher et complexe.
Si les entreprises ne sont pas plus sensibilisées à la prochaine date limite d’enregistrement REACH de mai 2013 ou préparées au retrait du marché de certaines substances, cela pourrait stopper des productions entières et des entreprises non conformes pourraient faire face à des amendes significatives et même à la prison.
Le FEE exige ainsi du gouvernement une augmentation de la sensibilisation à REACH et à ses conséquences ainsi que des guides accessibles expliquant clairement dans quels cas la Commission autorise la poursuite de l’utilisation de substances interdites.
En fait, la Confédération européenne des syndicats (ETUC) et le syndicat industriel travaillent à l’augmentation de la sensibilisation des entreprises aux exigences de REACH.
Ils ont préparé deux dépliants d’information : l’un avec une simple liste sur ce que doivent faire les entreprises qui importent, fabriquent ou utilisent des produits chimiques et un autre expliquant les étapes à mettre en œuvre pour s’assurer une utilisation sûre des substances dangereuses. Une mise en œuvre de REACH réussie pourrait accroître la concurrence dans l’industrie chimique européenne ainsi qu’améliorer la protection des travailleurs, des consommateurs et de l’environnement.
En savoir plus surl’enquête REACH : sensibilisation, activité et perceptions(EN)