Comprendre la situation réglementaire du CrIII et du CrVI

21/11/2022

L’utilisation du chrome hexavalent dans les traitements de surface se doit être remplacée par une autre substance. En effet, les composés du chrome Cr6+ ont été intégrés à l’annexe XIV de REACH de par leurs propriétés mutagènes et cancérogènes. Une alternative semblent être les composés de chrome trivalent tel que  l’acétate de chrome, l’oxyde de chrome, le dichromium trisulfate et le chromium trinitrate. 

EcoMundo a regroupé dans un tableau la classification harmonisée des principaux composés du chrome VI et une auto-classification des composés du chrome III (classification réalisée par les déposants des dossiers d’enregistrement des substances) afin de comparer leurs propriétés.

L’objectif du système de classification harmonisée permet de garantir une identification des dangers et des mesures de protection pour la santé humaine et l’environnement appropriées à ces dangers de manière harmonisée entre les différents Etats Membres de l’Union Européenne.

Actuellement, les composés du chrome trivalent ne sont pas classés selon ce système, ce qui peut laisser supposer que les préoccupations en termes de dangers et les risques d’utilisation sont moindres en comparaison des composés du chrome hexavalent. 

De ce fait, les composés du chrome trivalent ne sont pas, pour l’instant, considérés comme mutagènes et cancérogènes, à l’instar des composés du chrome hexavalent. Cependant, les composés du chrome trivalent peuvent présenter d’autres dangers tels que des effets physiologiques chez l’humain (sensibilisation cutanée et/ou respiratoire, reprotoxicité, toxicité sur organes cibles).

Quelles autres préoccupations sont soulevées pour les composés du Cr3+ ?

Les composés du chrome trivalent sont considérés comme irritants pour les yeux et la peau et avec une toxicité aiguë par inhalation, contact cutané et voie orale à forte concentration, sensibilisants cutanés et certains composés pourraient entraîner des réactions de sensibilisation respiratoire

Au cours d’une étude CoRAP (Community Rolling Action Plan) réalisé par Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (ANSES, FRA), des préoccupations supplémentaires ont été identifiées aux précédentes (reprotoxicité et sensibilisant) telles que la génotoxicité des formes nanoparticulaires et la toxicité à doses répétées. Pour obtenir plus d’informations au sujet des études menées ainsi que toutes les préoccupations soulevées par ces études, contactez nos experts.

Une autre préoccupation semble concerner l’utilisation du CrIII pour le chromage décoratif. D’une part, son utilisation nécessiterait dans certains cas le recours aux borates (peut entraîner la formation de chrome hexavalent), d’une autre part, au cours du processus de fabrication du CrIII, la matière première utilisée est le CrVI.

Ce qu’il faut retenir

Ainsi, bien que considérées comme substances alternatives, les utilisations des composés de chrome trivalent impliquent des mesures de gestions des risques adaptées afin de contrôler les risques éventuels associés à ces substances. Comme pour les composés de chrome hexavalent ces mesures de gestion des risques doivent être mises en place sur les sites industriels pour limiter l’exposition des opérateurs d’une part et les rejets environnementaux d'autre part.

A l’échelle des entreprises, une veille réglementaire régulière et ciblée sur les composés du Chrome III semble une méthode appropriée pour anticiper les obligations réglementaires et techniques introduites par les évaluations en cours et les études expérimentales qui seront menées dans le futur. 

EcoMundo vous propose un diagnostic pour votre entreprise et des audits sur site. De plus, avec son logiciel MAT Factory, il vous permet de suivre les évolutions réglementaires en permanence.  

Vous souhaitez en savoir plus sur le Chrome VI?

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter Saad Shehadeh ou l'un de nos autres experts !

Nous contacter

L’utilisation du chrome hexavalent dans les traitements de surface se doit être remplacée par une autre substance. En effet, les composés du chrome Cr6+ ont été intégrés à l’annexe XIV de REACH de par leurs propriétés mutagènes et cancérogènes. Une alternative semblent être les composés de chrome trivalent tel que  l’acétate de chrome, l’oxyde de chrome, le dichromium trisulfate et le chromium trinitrate. 

EcoMundo a regroupé dans un tableau la classification harmonisée des principaux composés du chrome VI et une auto-classification des composés du chrome III (classification réalisée par les déposants des dossiers d’enregistrement des substances) afin de comparer leurs propriétés.

L’objectif du système de classification harmonisée permet de garantir une identification des dangers et des mesures de protection pour la santé humaine et l’environnement appropriées à ces dangers de manière harmonisée entre les différents Etats Membres de l’Union Européenne.

Actuellement, les composés du chrome trivalent ne sont pas classés selon ce système, ce qui peut laisser supposer que les préoccupations en termes de dangers et les risques d’utilisation sont moindres en comparaison des composés du chrome hexavalent. 

De ce fait, les composés du chrome trivalent ne sont pas, pour l’instant, considérés comme mutagènes et cancérogènes, à l’instar des composés du chrome hexavalent. Cependant, les composés du chrome trivalent peuvent présenter d’autres dangers tels que des effets physiologiques chez l’humain (sensibilisation cutanée et/ou respiratoire, reprotoxicité, toxicité sur organes cibles).

Quelles autres préoccupations sont soulevées pour les composés du Cr3+ ?

Les composés du chrome trivalent sont considérés comme irritants pour les yeux et la peau et avec une toxicité aiguë par inhalation, contact cutané et voie orale à forte concentration, sensibilisants cutanés et certains composés pourraient entraîner des réactions de sensibilisation respiratoire

Au cours d’une étude CoRAP (Community Rolling Action Plan) réalisé par Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (ANSES, FRA), des préoccupations supplémentaires ont été identifiées aux précédentes (reprotoxicité et sensibilisant) telles que la génotoxicité des formes nanoparticulaires et la toxicité à doses répétées. Pour obtenir plus d’informations au sujet des études menées ainsi que toutes les préoccupations soulevées par ces études, contactez nos experts.

Une autre préoccupation semble concerner l’utilisation du CrIII pour le chromage décoratif. D’une part, son utilisation nécessiterait dans certains cas le recours aux borates (peut entraîner la formation de chrome hexavalent), d’une autre part, au cours du processus de fabrication du CrIII, la matière première utilisée est le CrVI.

Ce qu’il faut retenir

Ainsi, bien que considérées comme substances alternatives, les utilisations des composés de chrome trivalent impliquent des mesures de gestions des risques adaptées afin de contrôler les risques éventuels associés à ces substances. Comme pour les composés de chrome hexavalent ces mesures de gestion des risques doivent être mises en place sur les sites industriels pour limiter l’exposition des opérateurs d’une part et les rejets environnementaux d'autre part.

A l’échelle des entreprises, une veille réglementaire régulière et ciblée sur les composés du Chrome III semble une méthode appropriée pour anticiper les obligations réglementaires et techniques introduites par les évaluations en cours et les études expérimentales qui seront menées dans le futur. 

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