Une étude au Royaume-Uni montre la réticence du grand public par rapport à l’utilisation de nanomatériaux dans les écrans solaires. Les points de désaccord portent principalement sur les conséquences des nanomatériaux sur l’organisme et le manque d’information de la part des industriels.
Une étude – Comprendre la perception du public d’applications spécifiques des nanotechnologies – a été réalisée par le groupe OPM pour le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires Rurales (Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA)) du Royaume-Uni. Elle avait pour but :
Cette étude s’est tenue début 2015 au cours de trois ateliers regroupant 40 personnes. Les participants devaient estimer les bénéfices et les dangers potentiels associés à l’utilisation des nanomatériaux pour les secteurs suivants :
L’étude s’est concentrée sur les applications où les nanomatériaux auront un impact plus important sur l’environnement.
Après examen des résultats, les chercheurs ont découvert que les participants de l’étude étaient plus favorables à l’utilisation des nanomatériaux dans les peintures, revêtements et additifs pour carburants, qu’ils ne l’étaient pour la réhabilitation des sols et dans les écrans solaires.
Les données tendent à montrer que les participants ont eu du mal à peser le pour et le contre quant à l’utilisation des nanomatériaux dans les écrans solaires. Cela tient à plusieurs raisons :
Les incertitudes portaient principalement sur les réactions du corps humain face aux nanoparticules, les effets d’usage à long-terme et la possibilité de l’écoulement dans les cours d’eau.
La plupart des discussions autour des nanomatériaux dans les écrans solaires concernaient l’usage du produit et la fin de vie du produit. Les participants ont très peu commenté la présence des nanomatériaux dans la fabrication du produit. Ils se sont montrés plutôt favorables à l’utilisation d’un écran solaire contenant des nanomatériaux s’il s’agit d’une marque que le consommateur connait ou avec laquelle il est familier.
Suite à cette étude, les participants se sont déclarés plus susceptibles de vérifier l’étiquetage pour vérifier la présence d’ingrédients cosmétiques sous forme nano, bien que cette information n’affecterait pas nécessairement leur décision d’achat. Ils ne seraient pas réticents à l’usage d’écrans solaires contenant des nanomatériaux, mais auront tendance à faire davantage attention à l’utilisation du produit sur eux-mêmes et leurs enfants.
D’après le rapport, les participants de l’étude ont jugé après discussion qu’il appartenait au fabricant d’assurer la sécurité des produits solaires mis sur le marché par des tests rigoureux. Ils ont déclaré ignorer la présence sur le marché d’écrans solaires contenant des ingrédients cosmétiques sous forme nano.
Une partie des participants ont ainsi affirmé avoir partiellement perdu leur confiance dans la sécurité des produits mis sur le marché, certains allant jusqu’à suggérer le fait que le marketing et l’étiquetage étaient utilisés par l’industrie pour dissimuler les risques liés avec les produits.
Les conclusions de l’expérience tendent ainsi à montrer la prédominance aujourd’hui de l’approche introduite par le règlement REACH en 2007 : le public considère aujourd’hui qu’il appartient aux industriels de prouver l’innocuité de leur produits. Bien que REACH, dans la procédure d’enregistrement, ne distingue pas les nanomatériaux des substances ordinaires, l’information se développe et certaines exigences d’étiquetage obligent désormais les marques à indiquer la présence de nanomatériaux dans leurs produits (on pense notamment aux Cosmétiques et aux matériaux destinés au contact alimentaire).
Il est donc primordial, en tant qu’entreprise utilisant des substances à l’échelle nano, d’adopter une démarche prospective et de réunir un maximum d’informations et de données de recherches toxicologiques afin de se préparer adéquatement aux évolutions réglementaires à venir.
N’hésitez pas à nous contacter en envoyant un mail à l’adresse contact@ecomundo.eu si vous avez des questions les nanomatériaux utilisés en cosmétique, ou si vous êtes à la recherche de services spécifiques.
EcoMundo peut agir en qualité de Personne Responsable pour l’Europe et vous fournir les services suivants :
Vous pouvez également nous contacter par téléphone : +33 (0)1 83 64 20 54 pour l’Europe ou + 1 (778) 231-1607 pour l’Amérique du Nord. Les experts EcoMundo sont à votre écoute !
Une étude au Royaume-Uni montre la réticence du grand public par rapport à l’utilisation de nanomatériaux dans les écrans solaires. Les points de désaccord portent principalement sur les conséquences des nanomatériaux sur l’organisme et le manque d’information de la part des industriels.
Une étude – Comprendre la perception du public d’applications spécifiques des nanotechnologies – a été réalisée par le groupe OPM pour le ministère de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires Rurales (Department for Environment, Food and Rural Affairs (DEFRA)) du Royaume-Uni. Elle avait pour but :
Cette étude s’est tenue début 2015 au cours de trois ateliers regroupant 40 personnes. Les participants devaient estimer les bénéfices et les dangers potentiels associés à l’utilisation des nanomatériaux pour les secteurs suivants :
L’étude s’est concentrée sur les applications où les nanomatériaux auront un impact plus important sur l’environnement.
Après examen des résultats, les chercheurs ont découvert que les participants de l’étude étaient plus favorables à l’utilisation des nanomatériaux dans les peintures, revêtements et additifs pour carburants, qu’ils ne l’étaient pour la réhabilitation des sols et dans les écrans solaires.
Les données tendent à montrer que les participants ont eu du mal à peser le pour et le contre quant à l’utilisation des nanomatériaux dans les écrans solaires. Cela tient à plusieurs raisons :
Les incertitudes portaient principalement sur les réactions du corps humain face aux nanoparticules, les effets d’usage à long-terme et la possibilité de l’écoulement dans les cours d’eau.
La plupart des discussions autour des nanomatériaux dans les écrans solaires concernaient l’usage du produit et la fin de vie du produit. Les participants ont très peu commenté la présence des nanomatériaux dans la fabrication du produit. Ils se sont montrés plutôt favorables à l’utilisation d’un écran solaire contenant des nanomatériaux s’il s’agit d’une marque que le consommateur connait ou avec laquelle il est familier.
Suite à cette étude, les participants se sont déclarés plus susceptibles de vérifier l’étiquetage pour vérifier la présence d’ingrédients cosmétiques sous forme nano, bien que cette information n’affecterait pas nécessairement leur décision d’achat. Ils ne seraient pas réticents à l’usage d’écrans solaires contenant des nanomatériaux, mais auront tendance à faire davantage attention à l’utilisation du produit sur eux-mêmes et leurs enfants.
D’après le rapport, les participants de l’étude ont jugé après discussion qu’il appartenait au fabricant d’assurer la sécurité des produits solaires mis sur le marché par des tests rigoureux. Ils ont déclaré ignorer la présence sur le marché d’écrans solaires contenant des ingrédients cosmétiques sous forme nano.
Une partie des participants ont ainsi affirmé avoir partiellement perdu leur confiance dans la sécurité des produits mis sur le marché, certains allant jusqu’à suggérer le fait que le marketing et l’étiquetage étaient utilisés par l’industrie pour dissimuler les risques liés avec les produits.
Les conclusions de l’expérience tendent ainsi à montrer la prédominance aujourd’hui de l’approche introduite par le règlement REACH en 2007 : le public considère aujourd’hui qu’il appartient aux industriels de prouver l’innocuité de leur produits. Bien que REACH, dans la procédure d’enregistrement, ne distingue pas les nanomatériaux des substances ordinaires, l’information se développe et certaines exigences d’étiquetage obligent désormais les marques à indiquer la présence de nanomatériaux dans leurs produits (on pense notamment aux Cosmétiques et aux matériaux destinés au contact alimentaire).
Il est donc primordial, en tant qu’entreprise utilisant des substances à l’échelle nano, d’adopter une démarche prospective et de réunir un maximum d’informations et de données de recherches toxicologiques afin de se préparer adéquatement aux évolutions réglementaires à venir.
N’hésitez pas à nous contacter en envoyant un mail à l’adresse contact@ecomundo.eu si vous avez des questions les nanomatériaux utilisés en cosmétique, ou si vous êtes à la recherche de services spécifiques.
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