Des considérations environnementales relatives à la pollution de l’eau poussent certains pays Européens, de même que d’autres pays extérieurs à l’Union Européenne tels que l’Australie, à envisager une interdiction des microbilles dans les produits cosmétiques.
Les microbilles sont de très petites pièces de plastique, composées de polymères synthétiques (essentiellement du polyéthylène). Ces microbilles sont sans danger pour la santé humaine, en ce qu’elles ne sont ni toxiques ni irritantes. Dans l’industrie cosmétique, les microbilles sont utilisées dans les produits pour leur qualité d’agents exfoliants.
Les microbilles sont problématiques dans les produits cosmétiques du fait du risque environnemental qu’elles causent. La plupart de ces microbilles ne sont pas biodégradables et peuvent rester présentes dans l’eau (des lacs et des océans) sur une très longue durée, entraînant le risque d’être ingérées par les animaux évoluant dans l’environnement pollué. Par ailleurs, ces microbilles présentent tout de même un risque pour la santé humaine, lorsqu’elles restent dans des organismes marins consommés par l’Homme, comme les huîtres ou les moules par exemple.
Depuis 2014 le gouvernement fédéral Australien cherche à obtenir un accord entre l’industrie cosmétique, l’industrie des soins personnels, et l’industrie des produits d’entretien, pour l’élimination des microbilles d’ici juillet 2018.
En effet, cette même année, des chercheurs de l’Institut des Sciences Marines de Sydneyont découvert que la pollution du port de Sydney avait atteint un seuil critique. Par conséquent, en Novembre 2014, un groupe d’experts composés des membres des industries de l’hygiène et de la cosmétique australiennes, se sont engagés à aider à réduire l’usage de microbilles dans les produits cosmétiques avant la fin de 2017.
Constatant l’opposition des autorités australiennes à l’égard de la présence de microbilles dans les produits cosmétiques, les deux plus grandes chaines de supermarchés, à savoirWoolworths et Coles, ont décidé de ne plus vendre de produits cosmétiques de leurs propres marques contenant des microbilles.
L’autorité nationale suédoise en charge de la réglementation des produits chimiques,Kemia proposé une interdiction des produits cosmétiques contenant des microbilles et souhaite que l’Europe prononce l’interdiction de tous les produits contenant de tels éléments d’ici janvier 2018, à cause de leur nature non biodégradable. Néanmoins, la Kemi admet une exception pour les microbilles biodégradables dans les environnements aquatiques.
La Kemi reconnait qu’une interdiction n’est pas suffisante pour garantir la protection des océans et des lacs, elle sait également que d’autres mesures devront être prises pour assurer la réduction de la pollution par les microplastiques. Les experts de la Kemi travaillent en parallèle avec l’Agence de Protection de l’Environnement Suédoise, qui est chargée d’écrire un rapport, pour juin 2017, qui a pour but d’identifier les sources des émissions de microbilles.
L’Agence Chimique Suédoise souhaite que son pays appuie la question de l’interdiction des microbilles auprès des institutions européennes, afin que l’interdiction soit imposée à l’échelle européenne.
Le Danemark a également fait état de sa position à l’égard des microbilles, à travers sa ministre de l’alimentation et de l’environnement qui s’est exprimée à propos de l’importance de restreindre l’utilisation des microplastiques, ce qui permettrait de réduire la quantité de microbilles se retrouvant dans l’environnement aquatique, et par conséquent dans la chaine alimentaire.
N’hésitez pas à nous contacter par téléphone au 01 83 64 20 54 ou par e-mail à l’adressecontact@ecomundo.eu: nos équipes seront ravies de vous aider !
Des considérations environnementales relatives à la pollution de l’eau poussent certains pays Européens, de même que d’autres pays extérieurs à l’Union Européenne tels que l’Australie, à envisager une interdiction des microbilles dans les produits cosmétiques.
Les microbilles sont de très petites pièces de plastique, composées de polymères synthétiques (essentiellement du polyéthylène). Ces microbilles sont sans danger pour la santé humaine, en ce qu’elles ne sont ni toxiques ni irritantes. Dans l’industrie cosmétique, les microbilles sont utilisées dans les produits pour leur qualité d’agents exfoliants.
Les microbilles sont problématiques dans les produits cosmétiques du fait du risque environnemental qu’elles causent. La plupart de ces microbilles ne sont pas biodégradables et peuvent rester présentes dans l’eau (des lacs et des océans) sur une très longue durée, entraînant le risque d’être ingérées par les animaux évoluant dans l’environnement pollué. Par ailleurs, ces microbilles présentent tout de même un risque pour la santé humaine, lorsqu’elles restent dans des organismes marins consommés par l’Homme, comme les huîtres ou les moules par exemple.
Depuis 2014 le gouvernement fédéral Australien cherche à obtenir un accord entre l’industrie cosmétique, l’industrie des soins personnels, et l’industrie des produits d’entretien, pour l’élimination des microbilles d’ici juillet 2018.
En effet, cette même année, des chercheurs de l’Institut des Sciences Marines de Sydneyont découvert que la pollution du port de Sydney avait atteint un seuil critique. Par conséquent, en Novembre 2014, un groupe d’experts composés des membres des industries de l’hygiène et de la cosmétique australiennes, se sont engagés à aider à réduire l’usage de microbilles dans les produits cosmétiques avant la fin de 2017.
Constatant l’opposition des autorités australiennes à l’égard de la présence de microbilles dans les produits cosmétiques, les deux plus grandes chaines de supermarchés, à savoirWoolworths et Coles, ont décidé de ne plus vendre de produits cosmétiques de leurs propres marques contenant des microbilles.
L’autorité nationale suédoise en charge de la réglementation des produits chimiques,Kemia proposé une interdiction des produits cosmétiques contenant des microbilles et souhaite que l’Europe prononce l’interdiction de tous les produits contenant de tels éléments d’ici janvier 2018, à cause de leur nature non biodégradable. Néanmoins, la Kemi admet une exception pour les microbilles biodégradables dans les environnements aquatiques.
La Kemi reconnait qu’une interdiction n’est pas suffisante pour garantir la protection des océans et des lacs, elle sait également que d’autres mesures devront être prises pour assurer la réduction de la pollution par les microplastiques. Les experts de la Kemi travaillent en parallèle avec l’Agence de Protection de l’Environnement Suédoise, qui est chargée d’écrire un rapport, pour juin 2017, qui a pour but d’identifier les sources des émissions de microbilles.
L’Agence Chimique Suédoise souhaite que son pays appuie la question de l’interdiction des microbilles auprès des institutions européennes, afin que l’interdiction soit imposée à l’échelle européenne.
Le Danemark a également fait état de sa position à l’égard des microbilles, à travers sa ministre de l’alimentation et de l’environnement qui s’est exprimée à propos de l’importance de restreindre l’utilisation des microplastiques, ce qui permettrait de réduire la quantité de microbilles se retrouvant dans l’environnement aquatique, et par conséquent dans la chaine alimentaire.
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