Aux États-Unis, la classification d’un produit comme cosmétique, médicament ou les deux dépend principalement de son usage prévu – un concept défini par les allégations du produit, la perception des consommateurs et les ingrédients utilisés. Cette distinction est essentielle pour se conformer à la loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques (FD&C Act), appliquée par la FDA (Food and Drug Administration).
Selon la FDA, un cosmétique est un produit destiné à :
Exemples : crèmes hydratantes, shampooings, maquillage, parfums, déodorants.
Ces produits ne nécessitent pas d’approbation préalable de la FDA, sauf s’ils contiennent des colorants soumis à réglementation.
✅ Exemples d’allégations cosmétiques autorisées :
Ces allégations restent esthétiques et ne doivent pas sous-entendre un effet thérapeutique.
La FDA définit un médicament comme un produit « destiné au diagnostic, à la guérison, à l’atténuation, au traitement ou à la prévention d’une maladie » ou « à modifier la structure ou le fonctionnement du corps humain ».
Un médicament OTC (Over-The-Counter) est un médicament en vente libre, accessible sans ordonnance, qui doit respecter :
ou
Exemples :
✅ Exemples d’allégations de médicament (OTC) :
Ces allégations impliquent un effet thérapeutique, et relèvent donc de la catégorie des médicaments.
Oui. Certains produits sont à la frontière entre les deux catégories. Exemples :
Dans ce cas, le produit doit respecter les exigences des deux catégories.
La notion d’usage prévu repose sur trois critères :
Les allégations faites sur l’étiquette, les publicités ou les réseaux sociaux.
Exemples :
Si un consommateur pense qu’un produit a un effet thérapeutique, il peut être reclassé comme médicament, même si ce n’est pas mentionné explicitement.
Certains ingrédients (ex. acide salicylique, fluorure, zinc pyrithione) ont des usages thérapeutiques reconnus.
Exemple :
Si un produit contient de l’acide salicylique entre 0,5 % et 2 %, il peut revendiquer un traitement de l’acné en tant que médicament en vente libre (OTC), conformément à la monographie des médicaments topiques contre l’acné. En dessous, seules des allégations cosmétiques sont permises (exfoliation, lissage…).
Pour mettre sur le marché un médicament en vente libre, les entreprises doivent :
Si vous avez des doutes sur la classification de votre produit, les allégations autorisées ou les exigences applicables aux cosmétiques et aux médicaments en vente libre, nos experts en affaires réglementaires sont à votre disposition. Ils peuvent vous accompagner à chaque étape, de la revue des formules et des allégations à la conformité étiquetage, jusqu’à l’enregistrement auprès de la FDA.
👉 Contactez-nous pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé et sécurisé.
Aux États-Unis, la classification d’un produit comme cosmétique, médicament ou les deux dépend principalement de son usage prévu – un concept défini par les allégations du produit, la perception des consommateurs et les ingrédients utilisés. Cette distinction est essentielle pour se conformer à la loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques (FD&C Act), appliquée par la FDA (Food and Drug Administration).
Selon la FDA, un cosmétique est un produit destiné à :
Exemples : crèmes hydratantes, shampooings, maquillage, parfums, déodorants.
Ces produits ne nécessitent pas d’approbation préalable de la FDA, sauf s’ils contiennent des colorants soumis à réglementation.
✅ Exemples d’allégations cosmétiques autorisées :
Ces allégations restent esthétiques et ne doivent pas sous-entendre un effet thérapeutique.
La FDA définit un médicament comme un produit « destiné au diagnostic, à la guérison, à l’atténuation, au traitement ou à la prévention d’une maladie » ou « à modifier la structure ou le fonctionnement du corps humain ».
Un médicament OTC (Over-The-Counter) est un médicament en vente libre, accessible sans ordonnance, qui doit respecter :
ou
Exemples :
✅ Exemples d’allégations de médicament (OTC) :
Ces allégations impliquent un effet thérapeutique, et relèvent donc de la catégorie des médicaments.
Oui. Certains produits sont à la frontière entre les deux catégories. Exemples :
Dans ce cas, le produit doit respecter les exigences des deux catégories.
La notion d’usage prévu repose sur trois critères :
Les allégations faites sur l’étiquette, les publicités ou les réseaux sociaux.
Exemples :
Si un consommateur pense qu’un produit a un effet thérapeutique, il peut être reclassé comme médicament, même si ce n’est pas mentionné explicitement.
Certains ingrédients (ex. acide salicylique, fluorure, zinc pyrithione) ont des usages thérapeutiques reconnus.
Exemple :
Si un produit contient de l’acide salicylique entre 0,5 % et 2 %, il peut revendiquer un traitement de l’acné en tant que médicament en vente libre (OTC), conformément à la monographie des médicaments topiques contre l’acné. En dessous, seules des allégations cosmétiques sont permises (exfoliation, lissage…).
Pour mettre sur le marché un médicament en vente libre, les entreprises doivent :
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