Une expertise rendue le mois dernier par l’ANSES vise cinq substances jugées prioritaires, dont deux qualifiée comme « perturbateurs endocriniens ».
Le rapport fait partie d’une enquête plus large, commandée par la Direction Générale de la Santé (DGS) en 2009 et qui vise plus de trente substances reprotoxiques et / perturbatrices endocriniennes (PE), ainsi que les risques qu’elles posent.
Parmi ces cinq substances (o-phénylphénol, n-hexane, toluène, methyl tert-butyl éther et cis-CTAC), deux sont considérées PE. La première, l’o-phényphénol, pourrait concerner le grand public comme les professionnels, tous deux exposés lors de ses usages comme dégraissant, désodorisant et produit d’entretien. La possibilité d’une exposition par les aliments est également évoquée.
L’ANSES souhaite encourager la substitution de cette substance en réalisant des études de toxicité complémentaires à la fois sur l’OPP et son caractère perturbateur endocrinien et sur les potentiels substituts.
Les informations toxicologiques sur ce PE utilisé comme additif dans les carburants pour voiture sont limitées. L’agence a cependant identifié plusieurs scénarios d’exposition lui conférant un caractère toxique pour la reproduction. La Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) devrait donc être réduite dans les années à venir.
Ce rapport de l’ANSES montre la volonté de la France de faire avancer le débat. La définition selon la Commission européenne de perturbateurs endocriniens, tout comme celle de nanomatériau, n’est pas encore fixée mais cela ne saurait tarder. Si vous êtes un professionnel qui utilise ces substances, nous vous conseillons de vous préparer en amont pour assurer la continuité de votre business.
Une expertise rendue le mois dernier par l’ANSES vise cinq substances jugées prioritaires, dont deux qualifiée comme « perturbateurs endocriniens ».
Le rapport fait partie d’une enquête plus large, commandée par la Direction Générale de la Santé (DGS) en 2009 et qui vise plus de trente substances reprotoxiques et / perturbatrices endocriniennes (PE), ainsi que les risques qu’elles posent.
Parmi ces cinq substances (o-phénylphénol, n-hexane, toluène, methyl tert-butyl éther et cis-CTAC), deux sont considérées PE. La première, l’o-phényphénol, pourrait concerner le grand public comme les professionnels, tous deux exposés lors de ses usages comme dégraissant, désodorisant et produit d’entretien. La possibilité d’une exposition par les aliments est également évoquée.
L’ANSES souhaite encourager la substitution de cette substance en réalisant des études de toxicité complémentaires à la fois sur l’OPP et son caractère perturbateur endocrinien et sur les potentiels substituts.
Les informations toxicologiques sur ce PE utilisé comme additif dans les carburants pour voiture sont limitées. L’agence a cependant identifié plusieurs scénarios d’exposition lui conférant un caractère toxique pour la reproduction. La Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) devrait donc être réduite dans les années à venir.
Ce rapport de l’ANSES montre la volonté de la France de faire avancer le débat. La définition selon la Commission européenne de perturbateurs endocriniens, tout comme celle de nanomatériau, n’est pas encore fixée mais cela ne saurait tarder. Si vous êtes un professionnel qui utilise ces substances, nous vous conseillons de vous préparer en amont pour assurer la continuité de votre business.