La digitalisation de l’industrie cosmétique : un enjeu en pleine expansion
Si le digital s’était déjà invité par le passé dans les tendances de consommation en matière de cosmétique, il poursuit son ascension pour toucher aujourd’hui toute l’industrie, du brief marketing à la vente, en passant par les techniques de communication et l’expérience client. Aujourd’hui, la digitalisation des entreprises commercialisant et fabriquant des cosmétiques est l’étape naturelle suivante pour le secteur.
Qu’elles s’arment de solutions PLM (Product Life Management) ou de logiciels spécifiques à leurs besoins, comme des logiciels de formulation, il n’est plus question pour les entreprises du secteur de rester sur des outils type Excel ou encore papier !
Pour plus d’informations sur les bénéfices d’un logiciel dédié à la cosmétique, n’hésitez pas à jeter un oeil à notre page dédiée, ou encore à lire notre article dédié à la formulation !
La transition écologique : une question de plus en plus prégnante
L’environnement est de nouveau au coeur des préoccupations des consommateurs comme des politiques publiques. On constate en effet le retour d’une réelle volonté de la part des citoyens de se tourner vers des marques qui s’engagent vers plus de transparence au niveau de l’environnement.
Les Etats ne sont pas en reste : en France par exemple, la loi AGEC vient rebattre les cartes pour les emballages des produits cosmétiques. Elle prévoit notamment l’interdiction des allégations environnementales telles que “respectueux de l'environnement", ou encore la disparition totale des emballages en plastique à usage unique en 2040 avec, dans un premier temps, le recyclage de l’intégralité des emballages plastiques d’ici 2025.
Au niveau européen par ailleurs, la Chemicals Strategy for Sustainability (ou CSS, Stratégie pour une Chimie Durable) laisse entrevoir une réouverture de nombreux règlements, notamment le règlement cosmétique.
Les nouveautés du règlement pourraient inclure une modification du champ d’application du règlement et prendraient en compte pour la première fois les enjeux environnementaux. Le règlement cosmétique n’inclut pour le moment que les effets sur la santé humaine. L’ouverture des réglementations aux dangers environnementaux pourrait pousser à l’inclusion d’autres actions et mesures environnementales dans le règlement. Les modifications porteraient aussi possiblement sur :
- une interdiction des perturbateurs endocriniens, avec des dérogations pour les utilisations "essentielles"
- une interdiction des substances chimiques persistantes, bioaccumulatives et toxiques (PBT)
- une interdiction potentielle des produits chimiques immunotoxiques, neurotoxiques et toxiques pour des organes spécifiques
- l'extension de la gestion des risques génériques aux ingrédients des produits de consommation
- des dispositions sur les effets combinés.
Chine et Inde : marchés intéressants et évolutions réglementaires
Avec la mise en application du nouveau règlement cosmétique chinois, les entreprises ont beaucoup à faire en termes de mise en conformité et de mises à jour réglementaires ! Des évolutions à la fois sur les tests sur les animaux, le cannabidiol ou encore la liste d’ingrédients autorisés accompagnent les classiques questions de dossiers à soumettre aux autorités et leurs formats.
EcoMundo s’était penché pour vous sur ces évolutions dans un article dédié au sujet de l’export des cosmétiques en Chine. Vous pouvez également visionner le replay du webinar de nos expertes sur le sujet !
La question de l’export de cosmétiques vers l’Inde et du marché indien d’une manière générale anime de plus en plus l’industrie. Pour ces raisons, nous vous invitons à vous intéresser à la conformité liée au marché indien, notamment au travers de notre article.
Vous souhaitez en savoir plus sur les cosmétiques ?
Pour plus d'information, n'hésitez pas à contacter notre expert Nataliya Muller.
